Nos prés, finances et emploi du temps n'étant malheureusement pas extensibles, nous ne pouvons garder tous les animaux sur la ferme ce qui n'est pas pour nous ravir.
Cependant nos animaux étant une partie de notre famille, nous avons réfléchi comme tel quant à leur avenir :
- Rosalie, Vadore et Valentin sont nos trois bouilles à bisous. Nous les avons adopté·e·s avant la création de l'élevage, ils sont ici chez eux et sont bien souvent les chouchous des voisins car ils sont les premiers ânes à être arrivés au hameau depuis bien longtemps.
- les animaux qui "travaillent" sur la ferme : à chaque ânesse que nous avons achetée, nous lui avons précisé qu'elle était ici chez elle. Donc une fois sa période de travail terminée, elle restera chez elle. Il en est de même pour celles nées sur la ferme quand elles arriveront à l'âge de la retraite ainsi que le ou les hongres qui seront formés à la traction pour nous aider au travail de tous les jours pour laisser la brouette dans un coin. C'est ce que nous considérons comme du simple respect envers elles/eux.
- les autres ânons : sauf cas particulier, nous souhaitons qu'ils soient éduqués par leur mère et le reste du troupeau pour se sentir bien dans leur tête et dans leurs sabots, et par nous pour la partie relation avec l'homme. Iels restent donc avec leur mère jusqu'à leurs deux ans. Une fois leur éducation faite et que leur mère décide de les sevrer (entre 18 et 30 mois) ou qu'eux-mêmes s'en désintéresse, ils peuvent démarrer leur vie d'ado dans un autre pré mais sont toujours trop jeunes dans leur tête pour partir sereins.
Plus tard, suivant les rencontres et les projets des personnes qui viennent nous rencontrer, nous pouvons réfléchir à les laisser partir vers une nouvelle vie mais tout en ayant tout mis à plat avec les futur·e·s gardien·ne·s pour qu'il n'y ait aucune mauvaise surprise. Les caractères doivent aussi coller entre eux car nous leur souhaitons par la suite une belle et longue vie d'une belle trentaine d'années !
Nous n'acceptons donc de confier à un·e débutant·e qu'un âne qui saura former la personne pour devenir un· bon·ne ânier·ère. Il devra alors être adulte, minimum 5 à 6 ans, tout le monde n'évoluant pas à la même vitesse, comme pour les humains. Un âne plus jeune ne sera confié qu'à une personne déjà expérimentée qui aura la patience de vivre avec un adolescent durant quelques années et qui saura lui donner confiance en lui et en l'humain. - cas particulier : un ânon présentant un soucis de santé ou de croissance restera sur la ferme (comme Guimauve par exemple) car comme dit plus haut nous voulons être sûr qu'il ait ce dont il a besoin et parfois cela peut avoir un coût plus difficile à assumer.