Qu'est-ce que la permaculture ?

Théorisée dans les années 1970 par les australiens Bill Mollison - biologiste - et David Holmgren - essayiste, le terme "permaculture" signifiait initialement "agriculture permanente" (de l'anglais "permanent agriculture") et faisait explicitement référence à la conception de systèmes agricoles.

A partir des années 1990, sous l'impulsion de David Holmgreen, il a été progressivement étendu pour signifier "culture de ce qui est permanent" dans le sens (sociologique) de pérenne ou viable. Avec ce sens étendu, la permaculture peut être appliquée à d'autres domaines et devient plutôt la contraction de la "culture permanente".

Origine du mot

L'expression "permanent agriculture" sous-entend des méthodes culturales qui permettent aux terres de maintenir et développer leur fertilité naturelle. Elle fut utilisée pour la première fois par Cyril George Hopkins, agronome, qui publia en 1910 un livre nommé Soil Fertility and Permanent Agriculture.
Le terme "permaculture" lui-même a été utilisé pour la première fois par Bill Mollison et David Holmgren dans leur livre Permaculture One paru en 1978.

Ses principes

La permaculture s'appuie sur une éthique. C'est un ensemble de valeurs fondamentales qui gouvernent la réflexion et l'action.
L'éthique de la permaculture peut être résumée ainsi :

  • prendre soin de la terre : les sols, les forêts, l'eau, l'air, les animaux non-humains, les végétaux...
  • prendre soin de l'humain : soi-même, la communauté & les générations futures
  • partager équitablement les ressources : limiter sa consommation, la (re)production, partager les surplus,...

A partir de là, une fleur permacole a été créée. A chaque pétale, un domaine d'application des principes cités auparavant avec des exemples de mise en application:

Les flèches quand à elles, indiquent que dans ce principe de vie, on part d'actions et d'une volonté individuelles pour aller vers le collectif.


Il est donc tout à fait possible pour chacun de se sentir impliqué dans la démarche en commençant par de petites actions qui peuvent devenir des habitudes, le temps d'envisager d'autres changements dans sa vie pour diminuer son impact personnel (ou plus tard collectif en prenant place dans des lieux de prises de décisions collectives) que vous ayez un jardin ou non !


Ca devient un peu plus clair ?
Alors dans un prochain article, on vous expliquera comment la ferme s'implique dans cette démarche.